3ème prix pour la dernière nouvelle " Il faut vivre avec son temps ".
http://lescordees.blogs.apf.asso.fr/files/PALMARES%202012.pdf
3ème prix pour la dernière nouvelle " Il faut vivre avec son temps ".
http://lescordees.blogs.apf.asso.fr/files/PALMARES%202012.pdf
Mercredi, le collège Achille Mauzan a accueilli la remise des prix du concours annuel de « défense et illustration de la langue française », organisé par l'association des membres de l'Ordre des palmes académiques (Amopa) dans toute la France.
« Le concours 2010 est un cru exceptionnel pour les Hautes-Alpes » indiquent Pierre Barrière l'inspecteur d'académie et Monique Lebailly, membre du bureau de l'Amopa 05. En présence de Richard Siri, conseiller général en charge de la culture et des associations, ils ont appelé un à un les 42 lauréats sur les 77 participants, remettant à chacun livres, matériel d'écriture et diplôme. Ces participants viennent de cinq collèges (3 de Gap, plus Veynes et La Bâtie-Neuve) et de deux lycées (Gap et Briançon).
Félicitant les élèves, sans oublier les professeurs de français et les parents, le jury n'a pas caché son plaisir « de découvrir des écritures d'un haut niveau, sur un nombre de travaux en augmentation notable », ni son regret de n'avoir pu en présenter que trois au concours national.
De ce concours national, il tire « la grande fierté » de voir deux Haut-Alpines primées. Amélie Aubert-Noël, du lycée d'altitude de Briançon, est 1er prix national de la "jeune nouvelle Maupassant" ; Elisa Charles du collège François Mitterrand de Veynes a reçu le 3e accessit d'expression écrite.
Le palmarès des premiers prix du concours haut-alpin de défense et illustration de la langue française.
Classe de 6e : Expression écrite : Clément Moliner du collège centre de Gap
Classe de 5e : Expression écrite : Elisa Charles du collège F. Mitterand de Veynes. Ecriture : Maëlle Labat du collège Mauzan de Gap. Poésie : Guillaume Ould Hocine du collège de La Bâtie-Neuve.
Classe de 4e : Expression écrite : Camille Audeoud du collège Centre de Gap.
Textes libres : Valentin Lamy du collège centre de Gap. Poésie : Yann Allard et Amélie Dorche du collège de Fontreyne de Gap. Ecriture : Lydie André du collège Mauzan de Gap.
Classe de 3e : Expression écrite : Théo Rostain du collège Mauzan.
Classe de 2nde : Nouvelles : Aude Feutrier du lycée Aristide Briand de Gap.
Classe de Terminale : Nouvelles : Amélie Aubert-Noël du lycée climatique d'altitude de Briançon.
Le Risque Zéro n’existe pas : Dans ce recueil de nouvelles, j'ai d'abord écrit les titres que j'ai fait précéder non seulement d'un numéro mais que j'ai appelés risques. Déjà il y a une clé pour le titre.
La suite a consisté à m’astreindre à écrire sous six formes différentes une nouvelle correspondant au titre. L’ensemble se veut toujours grinçant, voire autodérisoire. Mais ce qui surprend c’est que je suis souvent parti d’événements réels.
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"Ouvrir sa gueule" est une saynète dans laquelle je me moque de façon ostentatoire de moi-même. Il y a bien eu vol d’un Rembrandt dans un musée de Sicile en 1994 mais découvert seulement en 2007.
« - Monsieur le Professeur Von Rizhokten, vous êtes ce soir avec nous sur ce plateau en public comme spécialiste…
- Pas toi, lui. (Profonde lassitude du producteur.) On coupera après… »
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"Les risques du métier” montrent comment l’Éducation nationale peut être amenée à traiter la maladresse d’un jeune Professeur des écoles. C’est vrai j’y règle quelques petits comptes, mais gentiment. J’aurais pu être beaucoup plus méchant.
« Un jour pourtant elle lui offrit son premier baiser d’amour. Isidore lui dit que sa salive avait le goût de sève. Elle lui raconta alors tout un tas d’événements étranges la concernant. Elle voulait en grandissant devenir une belle jeune fille pour être aimée d’Isidore. Au lieu de cela elle devait cacher l’écorce qui petit à petit remplaçait sa peau. »
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"Il faut vivre dangereusement" a posé beaucoup de problèmes car au départ le Plombier Polonais était Arabe. Le second degré, même s’il était évident, risquait de choquer. C’est le travail des éditeurs de proposer des modifications. Celle-là m’a paru justifiée même si je devais du même coup passer à côté de la dénonciation d’une certaine intolérance. L’aspect littéraire repose sur le jeu de mots, les association d’idées etc. Le côté déjanté n’est qu’une apparence.
« Si on y regarde bien, c’est limite craignos la vie. Faut peut être éviter en fin de compte. Cela comporte des risques. Et puis quand c’est fini on n’a même pas la réponse aux questions qu’on est venu chercher. »
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"Il n’y a pas de plaisir sans risque" est sans doute la nouvelle la plus classique de par sa facture, mais aussi celle qui peut plaire aux femmes de par son sujet. Elle s’appuie sur deux événements réels, mais sans liens entre-eux que j’ai fait concorder pour les besoins de l’histoire.
« Elle commença à avancer quand brusquement des phares s’allumèrent. Elle fut totalement éblouie, au point ne plus rien voir. C’était pire que la nuit. C’était la terreur. »
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Sous forme d’une poésie symbolique "Le tout pour le tout" parle de l’abandon.
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Des mains m’ont saisi
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Mon corps est traîné
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Quelques galets me heurtent
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Si je voulais crier je n’aurais pas mal
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La douleur m’a abandonné
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Sans lumière sans douleur sans regard que suis-je
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Les mots m’ont abandonné
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Tu m’as abandonné
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Je suis un homme sans qualité sans hier
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Aujourd’hui ne peut m’entraîner vers un autre rivage
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Demain ne m’appelle pas
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Je me retourne Je te cherche Je suis sans lendemains
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Epistolaire est le dernier style que j’aborde dans le dernier risque : Il faut vivre avec son temps". Il s’agit encore une fois d’un récit inspiré d’une histoire vraie.
« Si c’est ce que vous croyez, vous faites erreur deux fois. La première en croyant que
je suis partie pour un autre homme et la seconde que je n’étais pas capable d’aimer deux hommes. Car quand je suis partie j’aimais encore votre père, comme peut-être maintenant je l’aime
toujours. Comme je vous aimais et vous aime sans doute encore. Le mariage n’est pas une erreur de parcours. »
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